Présentation de Pause Canopée
L’essence des cabanes
Enfant, qui n’a pas construit sa cabane avec des branches, des planches, des couvertures, qui n’a pas construit un lieu à soi où se retrouver seul pour être bien, avec presque rien qui nous sépare de la large voûte céleste, comme si on se retrouvait dans le ventre de sa mère, sans aucune crainte, protégé de tous les dangers de la terre (…)
Une cabane ! Le rêve, c’est de la faire soi-même avec moins que rien, avec quelques sous, et surtout de quoi la faire à son goût. Chacun, chacune, nous devrions construire notre cabane pour nous y réfugier quand il pleut dans nos âmes, pour inviter celui ou celle qu’on aime à siroter quelque bière mythique devant un petit feu de bois, à se regarder dans les yeux, à goûter le vent doux qui passe par toutes les fentes et par tous les trous.
Une cabane comme un refuge de montagne même si le pays est plat, un lieu à nous en dehors des maisons quotidiennes sévères, construites en dur. Une maison de bois, une hutte, un haut lieu pour le corps et le coeur, un lieu pour nous remettre en accord avec le cosmos d’où nous venons et où nous retournerons, un lieu de paix, de planches et de clous.
il doit être malheureux celui qui n’a pas goûté le bonheur de ces hâvres où l’on peut salir sans soucis de déplaire, où les miettes tombent par terre et sont mangées par les oiseaux qui viennent partager nos festins de pauvre. on se sent si riche dans une cabane, on n’envie pas les palais, les maisons de maître avec leurs valets et leurs laquais, on est maître de sa case, on se sent à sa place, au bon moment, on se sent bien dans son « petit lopin de peau ».
(…) C’est si bon de s’en-sauvager un peu, de s’écarter des ordinateurs, des télévisions, des téléphones, c’est si bon de retrouver ce pays de cocagne qu’on avait oublié au fond de nous. Construire une cabane, c’est remonter aux sources de son fleuve intérieur.
« Montre moi ta cabane, et je verrai qui tu es ».
Julos Beaucarne
L’idée de créer ce lieu d’accueil en cabanes, vient de la nostalgie de mon enfance ; ce temps où avec des copains, souvent plus grands que moi, on construisait des cabanes, avec quelques bouts de bois, quelques planches….
Lorsque j’ai acheté ce bois en 2004, très vite cette envie de faire une cabane s’est imposée à moi… au fil du temps, au gré des rencontres… les cabanes se sont construites, partagées…
Quel bonheur à chaque saison d’y passer du temps, de savourer ces retrouvailles avec son enfance…
Aujourd’hui, trois cabanes vous accueillent sur les deux hectares du Bois de l’Utopie. Chaque cabane est autonome, avec ses toilettes, salle de bain, et cuisine équipée.
Ces cabanes sont prévues pour vous permettre de vous reposer, de vous immerger en pleine nature, de profiter du calme, de la piscine, de vous reconnecter à la nature…